Une petite sieste, ça peut être sympa. Les yeux fermés, les oreilles en sourdine, le cerveau en voyage. Après quelques minutes, le réveil nous ramène à la vie quotidienne. Il y a quelques années, la micro-sieste était encore mal vue. Aujourd’hui, elle a la réputation d’être une solution qui améliore les performances. Vous manquez de créativité ? Faites une micro-sieste. Votre motivation s’envole après le déjeuner ? Faites une sieste.
Ce n’est plus un secret pour personne qu’une sieste flash peut avoir des effets positifs. Des études ont clairement montré que nous sommes nettement plus performants après une sieste. On fait moins d’erreurs, on devient plus créatif et généralement plus aimable.
Malheureusement, il y a aussi un piège : la durée de la sieste.
La sieste trop longue
De temps en temps, une sieste semble être tout sauf reposante. Au réveil, le corps se sent lourd, les pensées sont confuses et l’humeur était en quelque sorte meilleure avant. Cette sensation rappelle fortement celle d’un lundi matin. Dans ce cas, nous avons dépassé les limites de la micro-sieste Cet effet se produit à partir d’environ 30 minutes. Ce n’est plus une micro-sieste, mais un pré-sommeil. Nous entrons dans des phases de sommeil profond et paradoxal, notre corps ralentit. Il nous faut ensuite environ une heure pour remonter la pente, la sieste profonde a plus de chance d’arriver si vous êtes installé confortablement sur un matelas comme Simba avec un confort remarquable.
Le fait que nous y parvenions si mal s’explique par les phases de sommeil. Pendant une micro-sieste, nous atteignons normalement tout au plus la phase de sommeil léger. Les muscles se détendent alors et la mémoire traite les impressions, ce qui doit surtout aider pendant les phases d’apprentissage. Après un certain temps, le corps passe à la phase de sommeil profond. Toutes les fonctions corporelles sont alors réduites, le pouls et la respiration ralentissent et la réparation des cellules commence. Le corps s’arrête complètement. Le redémarrage est donc difficile.
Malheureusement, le rythme de sommeil peut rapidement être perturbé avec des longues siestes, car nous avons déjà dormi. Si nous voulons ensuite nous coucher le soir à l’heure habituelle, il est fort possible que nous ne puissions pas fermer l’œil. Pour beaucoup, les inconvénients peuvent l’emporter. Ne vous inquiétez pas, cela va mieux.
Sommeil : le juste milieu
Pour que nous puissions tirer autant que possible de tous les effets positifs d’une sieste, nous ne devrions dormir que quelques minutes.
Si nous faisons une micro-sieste de douze minutes, nous passons la plupart du temps dans la phase de sommeil très léger. C’est comparable à la somnolence ou aux rêves éveillés.
Il peut maintenant y avoir une pression pour se fixer une certaine durée de sommeil. Même si la sieste dure 15 minutes, la plupart des gens peuvent encore se lever sans effort. Même si la tentation semble parfois grande de rester couché. Dans ce cas, il est peut-être utile de penser aux avantages. Car disons qu’un peu de bonne humeur n’a jamais fait de mal à personne.
Lire aussi : Maux de tête au réveil : pourquoi ? faut-il s’inquiéter ?
Le sommeil trop court
Si nous restons en dessous de cinq minutes, nous ne ressentirons probablement aucun effet. Ce temps n’est tout simplement pas suffisant pour glisser brièvement dans la phase de sommeil léger. Nous ne dépassons pas la phase d’endormissement.
Dormir brièvement : une question d’habitude
Bien sûr, il n’est pas facile de faire un atterrissage de précision pendant la sieste. Pour beaucoup, les premières tentatives peuvent se solder par une position assise ou couchée éveillée. Voici quelques astuces.
Il est par exemple utile d’intérioriser un processus routinier. Le mieux est de profiter du creux physiologique de midi. Pour la plupart des gens, ce moment se situe entre 13 et 15 heures, par exemple après la pause déjeuner. Nous sommes de toute façon moins performants à ce moment-là. Avant de nous épuiser au travail ou ailleurs, nous pouvons donc faire une petite pause.
Pour cela, il est préférable de mettre notre smartphone en mode avion et de programmer un réveil. Une fois que nous avons terminé, nous pouvons nous asseoir, mettre un peu de musique relaxante et nous laisser aller. Après quelques essais, la micro-sieste sera une réussite.